Contexte
géographique et historique
A. Situation géographique de Saint-Rémy-de-Chaudesaigues.
Le Château de Farreyrolles, berceau de la famille, se situe dans la
commune de Saint-Rémy-de-Chaudesaigues, qui dépend du
canton de Chaudesaigues et de l’arrondissement de
Saint-Flour, dans le Cantal. Farreyrolles est situé
au Nord du chef-lieu, à
Outre quelques hameaux, dont
Les Fourches et Sailhans, cette commune compte le
village de La Roche-Canilhac, situé au Sud du
chef-lieu, assez rapproché du Bès. C’était un seigneurie considérable qui
devait son nom à une famille qui s’est fondue dans celle des Beaufort (7).
Dans cette région, le relief
mou, dû à un volcanisme d’épanchement en vastes coulées émises par des
fissures, est principalement formé de basaltes et de granit de l’époque
éruptive. Les pâturages sont traversés par de nombreux cours d’eau se jetant
dans le Bès, puis la Truyère, puis le Lot puis enfin la Garonne (3). Le sol
produisait jadis des récoltes de seigle assez médiocres et d’avoine, et ses
bruyères, pendant l’été, étaient pacagées par des troupeaux de moutons. On les
défrichait alors à de longs intervalles, et on obtenait ainsi quelques faibles
récoltes de seigle (7). A partir des années 1750, les bovins sont de plus en
plus nombreux, au détriment des ovins. Dès la fin du XVIIIème siècle
la production fromagère bovine s’intensifie et apporte un revenu immédiat, par
rapport à la production de bœufs (23). De nos jours, on compte principalement
des élevages de bovins de la race Aubrac, race vendue le plus souvent en Italie
pour sa viande.
Le climat est typiquement
auvergnat. L’été est agréable et chaud, parfois très beau, mais souvent coupé
d’orages violents ; les nuits restent toujours fraîches. L’hiver est rude
et froid ; les chutes de neige sont souvent abondantes, aussi n’est-il pas
rare que les villages restent isolés un ou deux jours en raison des tempêtes
provoquées par le vent du Nord, « l’écir » ;
les congères rendent alors toute circulation impossible. L’enneigement demeure
très variable selon les années en raison de brusques redoux causés par le vent
du midi, « l’alto » (3).