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de MONTFORT Simon V (SOSA : 16811814, 67320664) Degré de confiance à accorder à l'information : 2 Titre : Arbre généalogique Abréviation : 000002394-Informations de Louis Brun [louisbrun@gmail.com] Type : Internet document Etablissement ou personne dépositaire de l'information :
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Simon de Montfort est issu de la maison de Montfort-l'Amaury une famille de rang baronnial d'Île-de-France. Son père, Simon de Montfort[1] était gruyer royal de la forêt d'Yvelines. Son arrière-grand-père, Amaury III de Montfort était comte d'Évreux et sénéchal de France. Sa mère, Amicie de Beaumont, est issue du baronnage anglo-normand par sa mère. Elle l'héritière de la moitié du comté de Leicester et d'un droit au titre de sénéchal d'Angleterre[2]. Un baron français À la mort de son père, il se retrouve à la tête de la seigneurie de Montfort, mais ne prend pas immédiatement part à la rivalité franco-anglaise pour diverses raisons : d'abord par prudence, ensuite parce que les opérations militaires ne se déroulaient pas en Ile-de-France mais en Flandre, et ensuite pour ne pas perdre ses droits au comté de Leicester. En fait, il n'apparait dans la vie politique qu'en 1188, au cours de l'entrevue de Gisors entre Philippe Auguste et Henri II d'Angleterre. Cette entrevue avait été organisée par l'église pour sceller la paix entre les deux royaumes et permettre l'organisation et le départ de la troisième croisade, l'annonce de la prise de Jérusalem par Saladin étant arrivée en Europe l'année précédente. Simon ne se joint pas à cette croisade, au contraire de son frère Guy qui accompagne donc Philippe Auguste et le nouveau roi d'Angleterre, Richard Cœur de Lion qui a succédé à son père Henri II. Il épouse alors Alix de Montmorency, fille de Bouchard IV de Montmorency et sœur de Mathieu II de Montmorency, futur connétable de France. En 1192, Philippe Auguste revient de croisade, tandis que Richard Coeur de Lion reste en Terre Sainte. Philippe Auguste en profite pour faire la conquête de plusieurs fiefs tenus par l'Anglais, opérations auxquelles Simon ne participe pas. Richard Coeur de Lion rentre de Croisade en 1194, la guerre reprend et Simon se joint aux forces de Philippe[3]. Le Croisé en Albigeois Vers 1206, son ami et voisin Guy, abbé des Vaux de Cernay est appelé pour prêcher dans l'Occitanie contre l'hérésie cathare, avec d'autres religieux comme Dominique de Guzmán et Pierre de Castelnau. La mission n'obtient que de maigres succès, Pierre de Castelnau est obligé d'excommunier le comte Raymond VI de Toulouse mais est assassiné le 14 janvier 1208. Le pape Innocent III décide alors d'organiser une expédition contre les Cathares, et accorde aux combattants les mêmes indulgences et faveurs qu'à ceux qui combattaient en Terre Sainte[9]. Arnaud Amaury et Guy des Vaux de Cernay parcourent le royaume de France afin d'inciter les barons à prendre part à la "croisade"[10],[11]. Eudes III, duc de Bourgogne, annonce son engagement, suivi d'Hervé IV de Donzy, comte de Nevers, et de Gaucher III de Châtillon, comte de Saint-Pol. Incité par Guy des Vaux de Cernay, Simon de Montfort s'engage dans la croisade, suivi par plusieurs barons voisins, Guy de Lévis, Bouchard de Marly, Robert Mauvoisin, ... Pour écarter la menace de ses états, Raymond VI de Toulouse fait amende honorable le 18 juin 1209 et rejoint la croisade[12]. Les croisés[13] se réunissent à proximité de Lyon et se dirigent vers le sud, sous la direction du légat Arnaud Amaury. Raymond VI étant parmi les croisés, l'objectif n'est plus le Toulousain mais le domaine de Raimond-Roger Trencavel, vicomte de Béziers et de Carcassonne, qui abrite également des cathares[14]. Les villes de Béziers[15] et de Carcassonne sont prises, Trencavel est déchu de ses vicomtés, et un successeur lui est choisi parmi les barons croisés. Après les refus du duc de Bourgogne, du comte de Nevers et du comte de Saint-Pol, Arnaud Amaury préside une commission formée de deux évêques et de quatre barons, qui fixe son choix sur Simon de Montfort. Ce dernier commence par refuser[16], mais l'insistance de son ami Guy des Vaux de Cernay et d'Arnaud Amaury finit par le faire revenir sur sa décision. Il accepte, à la condition que tous les barons présents fassent serment de venir l'aider au cas où il serait en péril. La première difficulté du nouveau vicomte se manifeste avec la fin de la quarantaine, qui survient peu après la reddition de Carcassonne et seul le duc de Bourgogne accepte, par amitié, de rester quelques temps. Ils prennent Fanjeaux, puis Simon reçoit l'hommage des habitants de Castres. Il tente ensuite de prendre les châteaux de Lastours, mais doit abandonner le siège après le départ du duc de Bourgogne. Il ne peut alors compter que sur une trentaine de chevaliers et d'une troupe de cinq cents soldats. Il prend Mirepoix, qu'il donne à son beau-frère Guy de Lévis, détruit la maison de Parfaits implantée à Pamiers (où il rédigera des statuts en 1212) par la sœur du comte de Foix, Esclarmonde et prend Saverdun et Preixan et reçoit l'hommage des habitants d'Albi ainsi que de plusieurs seigneurs locaux. Il rencontre le roi Pierre II d'Aragon à Narbonne, mais ce dernier n'est pas décidé à le reconnaître comme vassal. C'est à ce moment, le 10 novembre 1209, que meurt dans sa prison Raimond-Roger Trencavel. Les ennemis de Montfort font courir le bruit qu'il a été assassiné. Le pays se révolte alors, son cousin Bouchard de Marly tombe dans une embuscade tendue par le seigneur Pierre Roger de Cabaret, et plusieurs de ses châteaux sont assiégés, pris par les Occitans et leur garnison massacrée. Simon de Montfort ne peut compter que sur quelques villes et doit se préparer à faire une conquête complète du pays. Sa femme Alix de Montmorency le rejoint alors, amenant avec elle des renforts. Il commence à prendre quelques châteaux révoltés, et fait preuve d'une cruauté équivalente à celle des seigneurs occitans qui avaient massacré ses garnisons. Après les prises de Minerve, Termes, Lastours et Lavaur, il contrôle suffisamment le pays pour envisager de s'attaquer au comte de Toulouse, qui vient de se faire excommunier à nouveau. Simon occupe Castelnaudary et y bat Raymond VI de Toulouse. Il occupe ensuite l'Albigeois, l'Agenais, puis occupe Muret, achevant d'encercler Toulouse. Inquiet de ses progrès, le roi Pierre II d'Aragon, qui vient de remporter la bataille de Las Navas de Tolosa contre les Maures, prend les comtes de Toulouse, de Foix et de Comminges sous sa protection. Au mois d'août 1213, Pierre II franchit les Pyrénées et rejoint les trois comtes à Muret. Simon de Montfort attaque l'alliance et la défait le 12 septembre au cours de la bataille de Muret où est tué le roi Pierre II d'Aragon. En décembre 1215, à l'issue du concile de Latran, le pape Innocent III lui attribue définitivement le comté de Toulouse, le duché de Narbonne et les vicomtés de Carcassonne et de Béziers. Il en rend aveu du comté au roi de France le 10 avril 1216 à Melun. Il ne tarde pas à entrer en conflit avec l'archevêque de Narbonne, Arnaud Amaury sur la possession du duché de Narbonne. Alors qu'il prête hommage pour le Toulousain, Beaucaire a ouvert ses portes à Raymond VII de Toulouse, le précédent comte de Toulouse dépossédé de ses terres. Simon de Montfort ne parvient pas à prendre la ville et il doit abandonner le siège pour réprimer la révolte de Toulouse. Le 13 septembre 1217, Toulouse ouvre à son tour ses portes à Raymond qui ne tarde pas à être renforcé par le comte de Foix, des Catalans et des Aragonais. Simon met le siège devant la ville le 8 octobre. Enfin le 25 juin, au cours d'une sortie des assiégés, il meurt tué par une pierre lancée par une pierrière manœuvrée par des femmes. Son fils Amaury, qui deviendra connétable de France à la suite de son oncle, se verra confirmer en théorie dans les possessions continentales de son père. Le puîné, Guy de Montfort, fut comte de Bigorre par mariage, mais ne lui survécut que deux ans. Le cadet, Simon V part pour l'Angleterre où il jouera un rôle important sous le règne d'Henri III d'Angleterre. Cependant, le comté de Toulouse sera dans les faits conservé par Raymond VII de Toulouse, puis tombera par traité dans le domaine royal à la mort de sa fille, mariée au frère du roi, et ne laissant pas d'héritier Concernant les cruautés de Simon, si elles paraissent barbares à l'homme des XXe et XXIe, elle sont monnaies courantes au XIIIe siècle : Simon a allumé de nombreux bûchers de cathares, mais il n'agit que comme le bras séculier de l'église qui a condamné ces hérétiques. Après la prise de Bram, il fait aveugler tous les défenseurs de la ville, sauf un qui est seulement éborgné, afin qu'il guide ses malheureux compagnons. C'est un châtiment cruel, envers des soldats qui lui avaient rendu l'hommage puis renié, et surtout répondant à celui de Giraud de Pépieux qui avait fait subir peu avant le même châtiment à une partie de la garnison du château de Puysserguier, l'autre ayant été massacré. Mariage et enfants Simon de Montfort épousa vers 1190 Alix de Montmorency ( 25 février 1221), fille de Bouchard IV, seigneur de Montmorency et de Laurette de Hainaut. Ils eurent : Amaury VI ( 1241), comte de Montfort Guy ( 1220), comte de Bigorre, par son mariage avec la comtesse Pétronille Simon V ( 1265), comte de Leicester Robert Pernelle, nonne Amicie ( 1253), mariée à Gautier de Joigny, seigneur de Châteaurenard Laure, mariée à Gérard II de Picquigny, vidame d'Amiens http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_IV_de_Montfort |
de Montfort,de gueules au lion d'argent à la queue fourchée : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_comtes_de_Montfort-L'Amaury |
http://gw.geneanet.org/zardoz?lang=fr;p=simon;n=de+montfort |
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Union: L'art de vérifier les dates |
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