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de CASTANET Bernard
    Arbre d'ascendance     Chronogramme
    Père : de CASTANET ?? (22198064) (1200) (Age à la naissance de l'enfant : 38 ans)
    Mère : ?? ?? (22198065) (1200) (Age à la naissance de l'enfant : 38 ans)
    Frères/Soeurs :
       de CASTANET Guillaume (11099032) (1235)
    Naissance :
          Date : autour de 1238
          Lieu : France - 34 Hérault - Montpellier,34000,Occitanie
          Source :
    Degré de confiance à accorder à l'information : 2
    Titre : Arbre généalogique
    Abréviation : 00001145-Base Roglo [lesamisderoglo@wanadoo.fr]
    Type :
    Etablissement ou personne dépositaire de l'information :
    Nom : http://roglo.eu/roglo
          Numéro d'identification : INRIA
                Support des données stockées : Internet
    Note :
lesamisderoglo@wanadoo.fr
12 rue de la Pyramide - 92100 Boulogne-Billancourt
Association à but non lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901
Avec l'objectif de fédérer les personnes intéressées par la pérennité de la base Roglo, l'association "Les Amis de Roglo" a été créée.
                Degré de confiance à accorder à l'information : 3
    Décès :
          Date : 21 août 1317 (79 ans)
          Lieu : France - 84 Vaucluse - Avignon,84000,Provence-Alpes-Côte D'Azur
          Source :
    Degré de confiance à accorder à l'information : 2
    Titre : Arbre généalogique
    Abréviation : 00001145-Base Roglo [lesamisderoglo@wanadoo.fr]
    Type :
    Etablissement ou personne dépositaire de l'information :
    Nom : http://roglo.eu/roglo
          Numéro d'identification : INRIA
                Support des données stockées : Internet
    Note :
lesamisderoglo@wanadoo.fr
12 rue de la Pyramide - 92100 Boulogne-Billancourt
Association à but non lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901
Avec l'objectif de fédérer les personnes intéressées par la pérennité de la base Roglo, l'association "Les Amis de Roglo" a été créée.
                Degré de confiance à accorder à l'information : 3
    Note :
Le procès de Bernard de Castanet, évêque d'Albi (1307-1308)
Introduction
Les Archives vaticanes conservent dans la série des Collectoriae les actes d'une enquête criminelle menée à Albi contre l'évêque Bernard de Castanet, de l'automne 1307 au printemps 1308. Depuis sa découverte par l'historien de l'Albigeois Louis de Lacger, dans les années 1920, ce registre n'a été exploité que de manière ponctuelle. Source foisonnante pour l'histoire de la société languedocienne à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, ce document éclaire avant tout un épisode important et méconnu dans l'histoire de la lutte des villes languedociennes contre les inquisiteurs, que le recours à l'abondante documentation de l'histoire municipale et inquisitoriale d'Albi permet, par ailleurs, de replacer dans le long et profond conflit entre Bernard de Castanet et l'élite dirigeante albigeoise.
Première partie
Introduction historique
Chapitre premier
Hérésie, absolutisme épiscopal et mouvement anti-inquisitorial à Albi (1277-1306) : le contexte du procès
Un grand commis de la papauté triomphante : Bernard de Castanet
Juriste, professeur de droit civil, Bernard de Castanet servit la papauté pendant sa décennie triomphante, celle qui allait conduire au concile de Lyon II (1274). Originaire de Montpellier, où il fit ses études et où la licence lui fut décernée par Gui Foucois entre 1261 et 1263, il accéda aux fonctions de chapelain du pape et d'auditeur des causes du Sacré-Palais en 1266. Au vu des missions qui lui furent confiées à cette époque, il apparaît comme un serviteur de confiance des papes.
Trente ans de conflit multiforme
La nomination de Bernard de Castanet au siège d'Albi, le 7 mars 1276, participait à l'évidence d'une volonté pontificale de redressement de l'autorité de l'Eglise dans un diocèse où elle apparaissait alors très mal en point après cinq ans de vacance. La seigneurie temporelle sur la ville, détenue par l'évêque, se trouvait sans maître, exposée aux progrès de l'autonomie municipale et de la juridiction royale. Les procès menés dans le diocèse, à partir de 1274, par les inquisiteurs Ranulphe de Plassac et Pons de Parnac, attestaient par ailleurs de la prospérité de l'hérésie. En consacrant de ses mains un évêque d'Albi étranger au diocèse, fidèle serviteur de la papauté, en lui imposant de surcroît des visites ad limina tous les deux ans, Innocent V confiait à Bernard de Castanet une mission de reprise en main au nom de la souveraineté pontificale.
L'épiscopat fut un long combat, bien connu grâce aux études de Jean-Louis Biget, pour l'application d'un projet pastoral dont les grandes lignes se trouvèrent d'emblée définies. Au lendemain de son arrivée dans la ville, Bernard de Castanet annonçait la construction d'une nouvelle cathédrale, dont l'architecture militaire et militante allait proclamer le renouveau et la puissance du magistère ecclésiastique. Relançant immédiatement un vieux projet de sécularisation du chapitre, il obtenait quelques jours plus tard la rédaction anticipée de nouveaux statuts, qui prévoyaient de laisser à l'évêque tous les pouvoirs dans le choix des chanoines et l'administration du temporel canonial. Les immenses besoins financiers suscités par le chantier de Sainte-Cécile, encore alourdis par les importantes constructions entreprises dans le palais épiscopal, s'accordèrent avec une politique vigoureuse de reconquête des biens de l'Eglise détenus par les laïcs et avec l'imposition systématique de la prééminence épiscopale dans une gestion rigoureuse et rationalisée du temporel diocésain. Au début du XIVe siècle, l'évêché d'Albi était devenu l'un des plus riches de France.
Le maintien des institutions municipales dans la soumission passa par une lutte pied à pied contre les prétentions de l'élite urbaine. Bernard de Castanet enraya l'essor d'un notariat autonome, interdit la réglementation des métiers ou la libre répartition de l'impôt par les consuls, contesta le droit de l'université à disposer d'une maison commune et tenta même, à l'occasion, de restreindre les libertés acquises sous son prédécesseur. En favorisant les empiétements d'une juridiction royale conquérante par des appels systématiques contre les jugements de la cour séculière, l'oligarchie parvenait cependant à mettre en œuvre une stratégie particulièrement dangereuse pour le pouvoir épiscopal. L'histoire de l'épiscopat est aussi celle des progrès continus de la justice du roi dans une ville qui lui échappait presque totalement avant la vacance du siège.
Unité du pouvoir et unité de la foi se confondirent rapidement pour faire l'objet d'un même combat. Investi par Pierre de Tarentaise, Bernard de Castanet entretenait des relations privilégiées avec l'ordre voué à la lutte contre l'hérésie. Son avènement avait coïncidé avec l'installation des Prêcheurs en 1276 et il accueillait à Albi, en septembre 1285, l'inquisiteur de Carcassonne Jean Galand, menacé dans sa ville par un complot, pour juger les coupables, à ses côtés, avec le titre de vice-gérant de l'Inquisition. Il obtint probablement à cette occasion des renseignements sur l'hérésie dans son diocèse. Au mois de janvier suivant, il ouvrait un long procès d'Inquisition qui lui permettait de recueillir, auprès d'une dizaine d'accusés, plus de quatre cent dénonciations. La moitié des personnes compromises étaient des habitants d'Albi, dont la quasi-totalité appartenaient aux couches dirigeantes de la société urbaine. Déviance religieuse et opposition politique pouvaient être identifiées comme les deux visages du même ennemi. Contre une oligarchie d'autant plus déterminée à lutter contre son pouvoir, Bernard de Castanet disposait désormais d'un atout redoutable. Il en usa pleinement au moment où les Albigeois le menacèrent d'un coup fatal. A partir de 1297 et pendant plus de deux ans, l'évêque fut confronté, sans pouvoir y mettre un terme, à un procès mené par les bourgeois devant les tribunaux royaux pour neutraliser sa juridiction seigneuriale au profit du roi. La réaction fut brutale : de décembre 1299 à mars 1300, l'Inquisition frappait la tête de l'opposition urbaine : vingt-cinq Albigeois, issus des familles les plus influentes et comptant parmi les opposants les plus actifs, étaient condamnés au mur perpétuel pour crime d'hérésie. Le conflit prenait alors une intensité nouvelle. Les Albigeois les plus déterminés entraient en lutte ouverte contre l'Inquisition.
Bernard Délicieux et les Albigeois : le recours au roi
Alliés aux représentants des autres villes languedociennes en lutte contre l'Inquisition, les opposants à Bernard de Castanet s'engagèrent de 1301 à 1305 dans une étonnante épopée politique, qui s'acheva par une déroute et une dérive. Au cours de leurs premières démarches auprès des réformateurs royaux envoyés en Languedoc au printemps 1301, les Albigeois s'étaient trouvé un meneur intrépide et charismatique en la personne de Bernard Délicieux. Ils obtinrent d'abord des succès enthousiasmants en tirant le meilleur parti de la politique religieuse de Philippe le Bel, dont l'objectif majeur était alors la soumission de l'Eglise gallicane. Confrontés aux inquisiteurs à Senlis (automne 1301), trois représentants des Albigeois purent parler au roi pour soutenir l'argumentaire du mouvement, développé avec passion par Bernard Délicieux : l'hérésie n'existait plus en Languedoc ; les accusés récemment condamnés n'étaient pas coupables, mais victimes des abus systématiques de l'Inquisition dominicaine, dont le seul but était de s'enrichir et dominer le pays au détriment de la juridiction royale au risque de provoquer des soulèvements populaires par leurs injustices. Le plaidoyer du frère mineur emporta la conviction du roi.
Le mouvement anti-inquisitorial connut alors deux années très favorables. Philippe le Bel exigea le renvoi de l'inquisiteur Foulques de Saint-Georges et imposa la surveillance de ses officiers sur les activités de l'Inquisition. Il contraignit Bernard de Castanet à se soumettre à une enquête des réformateurs, lui infligea une énorme amende et plaça son temporel sous séquestre. Malmené au cours d'une émeute après son audition, l'évêque déserta bientôt sa ville. Albi demeurait en état de semi-insurrection, les Prêcheurs étant soumis aux vexations populaires. A Carcassonne, en août 1303, de nombreux Albigeois prirent part à une émeute dirigée par Bernard Délicieux et obtinrent le transfert des emmurés de l'Inquisition vers les prisons royales.
Il n'y avait là qu'un demi-succès dont les limites marquaient bien l'étroitesse de l'espace politique laissé au mouvement. Satisfait du contrôle instauré sur l'Inquisition, peu soucieux de paraître défendre des hérétiques, irrité et méfiant devant la pression populaire auquel il fut soumis lors de son voyage à Toulouse à la Noël 1303, Philippe le Bel n'accorda rien de plus. L'état des pouvoirs ne laissait aux contestataires qu'une alternative entre résignation et radicalisation. Les édiles d'Albi ne furent que très brièvement tentés par l'effraction du cadre politique légitime dans laquelle s'engagèrent alors Bernard Délicieux et les consuls de Carcassonne. L'effroi retint finalement les Albigeois d'adhérer à un complot contre le roi pour offrir le pouvoir en Languedoc au fils du roi de Majorque.
extrait d'une thèse de doctorat, soutenue en 2000, par Julien Théry
Sources:
- personne: J-P de Palmas (Ecole des Chartes, thèse d'Histoire soutenue en 2000, par Julien Théry) 18 v 2010
http://roglo.eu/roglo?lang=fr;i=711691
    Profession : Chapelain du pape et auditeur des causes du Sacré-Palais en 1266, évêque d'Albi, cardinal en 1316
    Nom : de CASTANET
          Prénom : Bernard
          Prénom : Bernard
          Nom de famille : de CASTANET
    Référence à des données utilisées comme description :
                Note :
http://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=6647591&desc=boyer_castanet_tauriac_rouergue
                Fichier : Armoiries de Castanet.jpg

                 
Armoiries de Castanet.jpg

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