Degré de confiance à accorder à l'information : 3 Titre : Généalogie Abréviation : 2859-Généalogie de Bonnay Type : Etablissement ou personne dépositaire de l'information : Nom : http://gallica.bnf.fr/m/ark:/12148/bpt6k111998m/f239.image
| Numéro d'identification : 8-LM1-164 (5) Support des données stockées : Internet Note : Titre : Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. V. Blo-Bou. - 1906 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange] Auteur : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Auteur du texte Éditeur : impr. de C. Hérissey (Évreux) Date d'édition : 1903-1929 Sujet : Noms de personnes -- France -- Dictionnaires Sujet : Élite (sciences sociales) -- France -- 19e siècle Sujet : France -- Biographies -- Dictionnaires Sujet : France -- Généalogie -- Dictionnaires Type : monographie imprimée Langue : français Langue : français Format : 20 vol. ; in-8 Format : application/pdf Droits : domaine public Identifiant : ark:/12148/bpt6k111998m Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LM1-164 (5) Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34209118s Provenance : Bibliothèque nationale de France Date de mise en ligne : 15/10/2007 BONNAY (de) , po Berry. Armes d'azur à un chef d'or, au lion de gueules, couronné d'argent, brochant le tout. Couronne de Marquis. Supports deux griffons. Manteau de pair de France. -Devise Oncques ne dévie. La maison DE Bonnay appartient à la noblesse chevaleresque du Berry. Elle ne doit pas être confondue avec une famille du même nom, rapportée à la suite, qui est originaire de la Franche-Comté et dont les branches se sont répandues en Champagne et en Lorraine. Elle a eu pour berceau la terre seigneuriale de son nom située en Berry sur les confins du Bourbonnais. Le chevalier de Courcelles en a donné une généalogie complète dans le troisième volume de son Histoire généalogique des Pairs de France. D'après cet historien elle aurait pour premiers auteurs connus Jean, qui était seigneur de Bonnay en 111. et Hugues, seigneur de Bonnay, fils du précédent, qui est mentionné comme témoin dans une chartre promulguée en 1147 par Guillaume III, comte de Nevers et d'Auxerre. Le travail du chevalier de Courcelles fait remonter la filiation suivie à Arnoux, chevalier, Sgr de Bonnay, qui passa le samedi après la fête de Saint-Barthélémy apôtre 1293 une transaction dans laquelle est mentionnée sa femme Jeanne de Saulzay, alors décédée. Arnoux de Bonnay laissa deux fils, Guillaume, qui continua la lignée, et Jean. La descendance de celui-ci s'éteignit en la personne de son petit-fils, Jean de Bonnay, Sgr de Mennetou-Salon, chambellan des rois Charles VI et Charles VII, sénéchal de Toulouse en qui épousa en 1421 Jeanne de Montesquiou et qui en eut une fille unique mariée à Hugues, vicomte de Carmain. Guillaume de Bonnay, damoiseau, fils aîné d'Arnoux et de Jeanne du Saulzay, laissa d'une alliance inconnue un fils, Arnoux Il, chevalier, Sgr de Bonnay, de Pougues, de Bermieu, etc., qui figure dans un acte du 1" février 1371 avec la qualification de maréchal du Berry et qui épousa en 1356 Isabeau de Sancerre. Arnoux II laissa lui-même deux fils, toujours d'après M. de Courcelles 1° Robert de Bonnay, Sgr dudit lieu, de Mennetou-Salon, de Chantilly, etc., chevalier bachelier, maréchal héréditaire du Berry, sénéchal de Lyon, qui mourut sans Postérité; 20 noble 'et puissant homme Philippe, Sgr de Bonnay, Pougues, etc., sénéchal de Lyon après son frère, qui épousa Galianne de Montaruc par contrat du 11 janvier 1385 et qui fut père de noble et puissant seigneur Pierre, Sgr de Bonnay, Pougucs, etc., lequel continua la descendance. On trouvera d'autre part dans les manuscrits de Chérin, au Cabinet des Titres, le rapport très détaillé que ce généalogiste envoya en 1783 au duc de Coigny sur la maison de Bonnay, alors en instance pour obtenir les honneurs de la Cour. Il a paru intéressant de reproduire ici le commencement de ce rapport qui, comme on pourra s'en rendre compte, n'est pas absolument d'accord avec le travail de M. de Courcelles « La maison de Bonnay a pris son nom d'une terre « située en Berry, aux frontières du Bourbonnais. Elle est connue « depuis Hugues de Bonnay qui fut témoin d'une donation faite en « 1147 par Guillaume, comte de Nevers, aux religieux de la Charité. « On trouvera ensuite Constantin de Bonnay, damois' "\u, qui fit en « 1298 le retrait d'un bien mouvant de lui, et Arnoul, noi^oé aussi « Raoul et Renoul de Bonnay, Sgr de Bonnay, qui fit des acquittions « en 1336 et 1344 dans les actes desquelles il ast qualifié damoiseau. « Il se trouva à la bataille de Crécy du 26 août 1346, y fut armé chevalier et y perdit son cheval, servit en 1369 le roi Jean avec une « compagnie de douze écuyers et donna le 12 août une quittance de « ses gages qu'il scella de son sceau, chargé d'un lion. Il était en « 1372, nouveau style, maréchal du Berry, qualification qu'il prit « dans un acte de février de cette année relatif à la commission qu'il « avait de faire la revue des cinquante hommes d'armes ordonnés « pour la défense de cette province, assista au contrat de mariage « de Bertrand, dauphin d'Auvergne, avec Marguerite, fille de Jean, « comte de Sancerre, du 27 juin 1374 et était mort le 11 février 1385 « laissant d'Isabeau de Sancerre, dame de Précy et de Mennetou« Salon 1° Robert, Sgr de Mennelou-Salon, de la Garde et de la « Bussière, chevalier bachelier, bailli de Mâcon, sénéchal de Lyon, « lequel servait dans les armées des rois Charles V et Charles VI avec des compagnies plus ou moins nombreuses formées d'autres « chevaliers bacheliers et d'écuyers, était en 1392 lieutenant du « maréchal de Sancerre, général d'une armée envoyée en Languedoc, « et mourut après l'année 1413 2° Philippe, qui suit et 3° Pierre, « qui en 1386 était écuyer de la compagnie du maréchal de Sancerre, « depuis connétable de France. Ces trois frères étaient proches « parents de Jeannet de Bonnay, chevalier banneret, Sgr de Mennetou-Salon et de Villeneuve-Comtat, chambellan des rois Charles VI « et Charles VII, sénéchal de Toulouse depuis 1415 jusqu'en 1418 qu'il fut destitué et depuis 1420 qu'il fut rétabli jusqu'en 1438. « qui commandait 80 hommes d'armes en 1424, 3 chevaliers bacheliers, 76 écuyers et 40 arbalétriers en 1428 et 100 hommes d'armes « en 1426; il épousa en 1451 Jeanne, fille d'Arsieu, baron de Montesquiou, et de Gaillarde d'Espagne-Montespan, et en eut Jeanne de Bonnay, femme d'Hugues de Carmain. Philippe de Bonnay, premier « du nom, chevalier, Sgr de Bonnay et de Précy, qualifié noble et « puissant seigneur, commandait le 1eroctobre 1379 en qualité « d'écuyer une compagnie de deux chevaliers bacheliers et de dix autres écuyers, passa avec ses frères un compromis en 1396, fit « l'aveu de sa maison forte de Précy en décembre 1397 et vivait « en 1415. Il avait épousé avant 1385 Galienne de Montaruc, fille « d'Etienne, chevalier, et eut pour successeur dans les terres de « Bonnay et de Précy Pierre de Bonnay qui suit et qu'on présume «être son fils; mais aucun acte n'exprime cette filiation. Pierre de « Bonnay, premier du nom, chevalier, Sgr de Bonnay et de Précy, « aussi qualifié noble et puissant seigneur, fit des baux k cens en « 1437, 1439, 1444. » Dans une lettre adressée en mars 1783 au duc de Coigny, Chérin dit encore que la filiation de la maison de Bonnay est présumée depuis 1336 et littéralement prouvée depuis 1437. Pierre, Sgr de Bonnay, petit-fils de Pierre Ier, épousa par contrat du 17 juin 1499 Anne de Bigny, veuve de Jean de Rochechouart, Sgr de Jars. Il en eut deux fils 1° Gilbert de Bonnay, Sgr de Demoret, dont la descendance ne tarda pas à s'éteindre 2° Marc, Sgr de Bessay, qui épousa le 10 avril 1535 Jeanne de Lorris. Celui-ci laissa à son tour deux fils, Antoine, Sgr de Bessay, et François, Sgr de Vomas, qui furent les auteurs de deux grandes branches. François de Bonnay, Sgr de Vomas, auteur de la branche cadette, fut gentilhomme ordinaire de la branche du roi Henri IV et épousa Marie de Damas d'Anlezy. Sa descendance s'éteignit avec François de Bonnay, maréchal de camp, décédé en 1784. Antoine de Bonnay, Sgr de Bessay, auteur de la branche aînée, épousa le 9 septembre 1874 Anne de la Perrière. Leur fils, Thomas de Bonnay, marié le 13 novembre 1600 à Catherine de Dorne, fut chevalier de l'Ordre du Roi et conseiller d'État et fut nommé député de la noblesse du bailliage de Saint-Pierre-te-Moutier aux États généraux de 1614. Messire Henri de Bonnay, Sgr de Presle, descendant du précédent, fut déchargé dela taxe le 23 juillet 1689 par jugement de M. Rapine de Sainte-Marie, lieutenanfc-général du bailliage du duché- pairie de Nivernais. François-Charles de Bonnay, Sgr de Presle, marié en 1707 à M"e Favre de Dardagny, décédé en 1725, laissa deux fils, Gilbert et Marc-Antoine, qui furent connus les premiers sous le titre de comte. La descendance de l'aîné d'entre-eux ne tarda pas à s'éteindre; lepuîné, Marc-Antoine, marié en l748 à MllB de Marcellanges, fit en 1763 des preuves de noblesse pour obtenir l'admission à Saint-Cyr de sa fille Charlotte-Marguerite. Charles-François, marquis de Bonnay, né en 1748, fils du précédent, page de la Petite Écurie du roi Louis XV en 1765, fut admis aux honneurs de la Cour en 1783, fut nommé en 1789 député suppléant de la noblesse du Nivernais aux États généraux et fut appelé à y siéger dès la même année en remplacement du comte de Damas d'Anlezy démissionnaire. M. de Bonnay se signala dans cette assemblée par sa fidélité à la cause royaliste, émigra à l'expiration de son mandat, alla rejoindre en exil le comte de Provence et remplit auprès de lui les fonctions de ministre pendant son séjour à Varsovie. A l'époque de la Restauration il fut nommé successivement ministre plénipotentiaire à Copenhague, lieutenant-général des armées du Roi. Ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire à Berlin, fut créé pair de France héréditaire par ordonnance du 17 août 1815, fut autorisé par lettres patentes du 26 août 1818 à établir un majorat au titre de marquis pair et mourut en 1823. Son fils, Joseph- Amédée, marquis de Bonnay, né en 1773, marié en 1801 à M1" de Gaudry, décédé à Autun en 1883, lui succéda à la Chambre des pairs. La maison de Bonnay a pour dernier représentant le petit-fils de celui-ci, Henri-Aimé, marquis de Bonnay, né en 1835, dont la fille unique, née à Moulins en 1862, est demeurée célibataire. La maison de Bonnay avait été admise en 1781 aux États de Bourgogne. Elle a fourni, en dehors des personnages cités plus haut, de nombreux officiers, deux chanoines comtes de Lyon en 1596 et 1643, etc. Principales alliances de Bigny 1499,de Damas d'Anlezy, de SaintGermain d'Apchon 1633, de Dormy 1743, de Nuchèze 1776, de Marcellanges 1748, de Bar, de Monestay-Chazeron, 0' Neill, de Gaudry 1801, etc.
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