Degré de confiance à accorder à l'information : 3 Titre : Généalogie Abréviation : 2650-Note sur la Généalogie de la famille d'Estaing Type : Etablissement ou personne dépositaire de l'information : Numéro d'identification : sans Support des données stockées : Internet Note : Base collaborative Pierfit (pierfit) http://www.geneanet.org/profil/pierfit/Base-Collaborative-Pierfit genealogie@tournemire.netNote concernant Dom Charles d'Estaing Notes .Chevalier profès de Saint-Jean de Jérusalem, au décès de son père en 1620, sa famille lui attribue cette terre éloignée de tout où il entreprend des travaux reconstruction d'un château qu'il essaie de financer en multipliant les impôts et les corvées sur les habitants. Pour cela, il fait rétablir certaines tailles et droits tombés en désuétude depuis plusieurs siècles, crée de nouveaux péages, et engage des agents pour contraindre et saisir les paysans et les voyageurs. Le syndic des habitant ayant obtenu du Parlement un jugement favorable, il passe outre, maltraite les archers de maréchaussée envoyés pour protéger les habitants et le contraindre à restitution. Jugé par contumace et condamné à mort par la Cour des Grands Jours en dépit des puissants appuis de sa famille, il obtiendra des lettres de rémissions du roi sous condition de servir aux armées, ce qu'il fera avec beaucoup de zèle. (Apollon, d'après Jean-Baptiste de Ribier, avant 1852, donc avant que les Giscard n'entreprennent des recherches tendant à "prouvenr" que ce Joachim avait eu une descendance mâle. Notes de Déméter : .Dom Béthencourt, Noms féodaux, Deuxième édition, tome Ier, A-Cha. "Joachim d'Estaing, chevalier, fils de François d'Estaing, château de Murol, paroisse de Saint-Nectaire, Chambon, Varennes, Riom; Et du chef de son épouse Suzanne de Paulet, la terre et seigneurie de Réquistat, paroisse de Jabrun, Murat, 1669, 1670, Voyez: Roquelaure. Joseph d'Estaing, écuyer, leur fils, Idem, 1694, 1698. Joachim d'Estaing, écuyer, seigneur de Boissières, écuyer, son fils; Idem, 1723, 1725. (r. 499, p. 478, 618, p. 802, p 503, p. 305, .... " .Bulletiný de Société héraldique et généalogique de France, Louis de La Roque - 1882 p342 (NdApollon : il s'agit des études publiées par la famille Giscarsd d'Estaing) Ce Joachim d'Estaing avait épousé, en premières noces, Catherine le Goux, et, en secondes noces, Anne de Catelan. Vers la même époque un Joachim d'Estaing était seigneur de Requistat du chef de sa femme, Suzanne de Paulet. Il eut pour fils Joseph, lequel fut père d'un autre Joachim sieur de Boissière ; Joachim d'Estaing, sieur de Requistat paroisse de Chambon, fut condamné par défaut, en 1666, lors de la recherche des faux nobles . François d'Estaing, seigneur de Chambon et de la Borie, déclara à la même occasion, n'avoir aucun droit à la qualité d'écuyer et fut condamné comme usurpateur, tandis que Guillaume d'Estaing, de la paroisse de Chambon, était maintenu dans sa noblesse. .Cheylade: une communauté rurale en Haute-Auvergne à travers les agesý, par Jean-Louis Baritou - 1979 - P76 ...comme légataire universel, mais surtout ils révèlent un aspect jusqu’ici caché de leur auteur, sa sollicitude pour ceux qui l’ont servi (NdApollon : le legs en faveur des domestiques est une pratique extrêmement courante, c'est presque une obligation légale: les domestiques font partie de la famille et on leur doit l'aliment). Déjà dans son testament de 1645 Charles d’Estaing avait prévu une somme globale de 300 livres pour « les domestiques que j'aurai lors de mon décès ». L’Ordre de Saint Jean de Jérusalem n’est évidemment pas oublié, avec 3000 livres à prendre « sur la vaisselle d’argent », ni les prêtres d’Estaing,avec 600 livres. Par contre ceux de Cheylade n'auront que 50 livres ! Peut-être lui ont-ils un peu trop fait la morale ? (NdApollon : ça c'est une supputation peu digne d'un travail historique serieux). Cette énumération serait fastidieuse si elle n'avait l'avantage de situer le Seigneur de Cheylade dans le milieu qui lui est le plus familier, celui de ses proches et de ses domestiques.Sans doute on est étonné de ne pas y relever au moins le nom de son fils naturel Joachim (NdApollon : ce n'est pas étonnant si il n'était pas son fils). Mais il est probable qu'il avait déjà pourvu, comme nous allons le voir, à son établissement dans la paroisse de Jabrun et se sentait tenu à une certaine discrétion. P77 Que Charles d'Estaing n'ait pas eu qu'une seule fille est également certain puisqu'on sait par ailleurs (NdApollon: et par quoi le sait on ?) qu'il laissa un fils naturel nommé Joachim,auteur de la branche des Seigneurs de Requistat d’où est sorti le Président Valéry Giscard d’Estaing. Il est vraisemblable que Joachim est né lui aussi à Cheylade et que, tout comme il en avait été pour sa sœur Marguerite, son acte de baptême se trouvait inscrit sur le registre disparu. Jamais au cours des âges la qualité d’enfant naturel reconnu d’un noble n’avait été entachée d’un caractère désobligeant (NdApollon, sauf qu'il n'était ni noble, ni apte à lui succéder). Charles d'Estaing vivait donc en bonne intelligence avec ses sujets lorsque la mort le surprit en 1661 (NdApollon, elle ne le surprit pas vraiment puisqu'il était déjà âgé et qu'il avait déjà fait deux testaments). A défaut d’enfants légitimes aptes à lui succéder, la seigneurie de Cheylade passa alors à son nevau Jean d’Estaing, marquis de Sailhans, auquel il l’avait léguée dès 1647 dans le contrat de mariage de ce dernier avec Claude Marie de Combourcier, Comtesse de Ravel. Charles d'Estaing était en effet demeuré célibataire (Nd'Apollon : non seulement célibataire, mais de condition ecclésiastique puisqu'il était chevalier de Malte profès ne pouvant se marier). P78 Ces enfants souvent nombreux, étaient réputés nobles comme leur père (NdApollon, c'est absolument faux, contraire à l'ordonnance royale d'Henri IV sur ce sujet), ils avaient droit à son nom et à ses armes à condition de les briser d’un lambel et ils venaient à la succession conjointement avec les enfants légitimes. Sous Henri IV un édit de 1600 avait profondément modifié cette situation. Désormais les enfants naturels de père noble ne pouvaient s’attribuer le titre et la qualité de gentilshommes s'ils n'avaient obtenu une lettre royale d’anoblissement fondée sur des mérites personnels ou prise en considération des services particuliers rendus par la famille. Ils se trouvaient en outre exclus de la succession et ne pouvaient prétendre, à titre de pension alimentaire, qu'à une portion congrue du patrimoine familial. Joachim d'Estaing et ses descendants eurent à souffrir pendant presque tout le XVIIIe siècle de cette situation (NdApollon: c'est un roman qui ne repose sur aucuns faits ou actes). Il est probable qu’il dut recevoir pour part d’héritage (NdApollon, c'est encore une supputation qui ne repose sur aucun acte) les terres que sa famille possédait encore dans la paroisse de Jabrun (NdApollon, la famille d'Estaing n'était plus possessionnée dans cette paroisse depuis 1 siècle) où elle avait été au siècle précédent richement possessionné,mais où un long procès lui avait fait perdre en 1590 la Seigneurie de Requistat pièce maîtresse de ces possessions. C’est en effet dans cette paroisse qu’on le trouve,après la mort de son père, marié à Suzanne Paulet, fille d’Honorable Homme Antoine Paulet, seigneur de Requistat (NdApollon : il y a contradiction, si ce sont les Paulet qui sont seigneurs de Requisat, ce ne sont pas les d'Estaing). .Le Secret des dieuxý de Henry Coston - 1968 p180 (Nd'Apollon : tout cela est repris de la même source, la généalogie Giscard d'Estaing) ...qui avait pour ancêtre (à la 6* génération) Joachim d'Estaing, fils naturel de Charles d'Estaing, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont le frère, Jacques, est, lui, l'auteur de la branche légitime des Estaing dont descend l'amiral. Le petit-fils de ce Joachim de la branche bâtarde, qui s'appelait également Joachim, fut menacé d'un procès par le chef de la branche légitime Charles-François,comte d’Estaing,marquis de Saillant,etc.On ne badinait pas alors avec les noms : Joachim prit peur et pour éviter le scandale d’une condamnation,il reconnut,par acte en date du 5 juillet 1733, « être issu d'un bâtard de la maison d'Estaing et s'engagea à « n'en jamais porter ni le nom, ni les armes ». Les Giscard ont été autorisés à ajouter « d’Estaing » à leur patronyme légal par décrets des 17.06.1922 et 16.01.1923. Sources: - personne: DSC, Déméter, Apollon - naissance: deret / Apollon - famille: Remacle (Albert de) Dict. Généalogique Familles d'Auvergne t II pp 86/95 ARGHA 1995 cité 03/05/2008 par Bellerophon
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