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du PRAT Antoine 
| Degré de confiance à accorder à l'information : 2 Titre : Arbre généalogique Abréviation : 2072-Informations Guillaume de Tournemire [genealogie@tournemire.net] Type : Auteur : Guillaume de Tournemmire Etablissement ou personne dépositaire de l'information :
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| Degré de confiance à accorder à l'information : 2 Titre : Document Historique d'Antoine du Prat Abréviation : 2992-Vie d'antoine du Prat 1463-1535 Type : Etablissement ou personne dépositaire de l'information :
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| Degré de confiance à accorder à l'information : 2 Titre : Arbre généalogique Abréviation : 2072-Informations Guillaume de Tournemire [genealogie@tournemire.net] Type : Auteur : Guillaume de Tournemmire Etablissement ou personne dépositaire de l'information :
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| Personnage de premier plan, très controversé, sans doute à cause de la fermeté avec laquelle il administra la justice. Comment nous descendons d'un Cardinal dont "la perversité égalait le talent" : Sa vie a été écrite en 1857 par le marquis DUPRAT, un de ses arrière-petits-neveux, qui a cherché à réhabiliter sa mémoire. On peut également lire l'ouvrage intitulé "Trois magistrats français du XVI° siècle" aux Editions Faye. Le P Anselme écrit : "suivit longtemps le barreau au parlement de Paris, où il acquit une grande réputation ; fut pourvu de la charge de lieutenant général au baillage de Montferrand en 1490 & de celle d'avocat général au parlement de Toulouse en 1495, d'où il fut tiré par le roi Louis XII, qui le fit maître des requêtes, par lettres du 24 novembre 1503, fut reçu le 25 janvier suivant, & en cette qualité, présida aux états du Languedoc. Deux ans après, il fut pourvu de la charge de 4° président au parlement de Paris, par lettres données à Mehun-sur-Yèvre le 2 novembre 1506, en considération des bons, notables & recommandables services qu'il avait rendus, tant en son office de maître des requêtes, qu'en plusieurs autres charges et commissions dedans & dehors le royaume. Il y fut reçu le 1° décembre de la même année & après que Jean de Ganay eut été élevé à la charge de chancelier de France, il lui succéda en celle de premier président en 1507, laquelle il exerca avec beaucoup d'intégrité. & enfin, lorsque le roi François I° fut parvenu à la couronne, il l'honora de celle de chancelier de France, dont il fit le serment le 7 janvier 1514. Il accompagna ce prince, l'année suivante, en Italie, où après la conquête du duché de Milan, il en fut pareillement créé chancelier, il le fut aussi de Bretagne. Le roi allant pour la 2° fois en Italie, le laissa principal conseiller de la régente, sa mère, sous l'autorité de laquelle, après la funeste bataille de Pavie, il administra les plus importantes affaires de l'état. Après la mort de sa femme, ayant embrassé l'état ecclesiastique, il obtint l'abbaye de St-Benoît-sur-Loire, et successivement, les évêchés de Meaux et d'Albi, puis l'archevêché de Sens en 1525, & enfin, à la prière et recommandation du roi, il fut créé cardinal du titre de Ste-Anastasie le 3 mai 1527, par le pape Clément VII qui l'honora depuis de la qualité de son légat à latere en France, par Bulles du 4 juin 1530, et fit, en cette qualité, son entrée solennelle dans Paris, le 17 décembre de la même année. Deux ans auparavant, il avait convoqué un concile provincial des évêques suffragans de sa province de Sens, où il présida et condamna l'hérésie naissante de Luther. Il renouvella son serment de fidélité pour son archevêché de Sens entre les mains du roi, étant à Dijon le 24 janvier 1529, quoique dès le 14 juin 1525, il l'eut prêté entre les mains de la régente. Il couronna la reine Eléonore d'Autriche à St-Denis, fut chancelier de l'ordre de St-Michel, & enfin mourut comblé de biens et d'honneurs en sa maison de Nantoüillet le 9 juillet 1535, en sa 72° année. Son coeur fut porté en l'église cathédrale de Meaux, et son corps en celle de Sens, où il n'était entré de sa vie, & en laquelle son petit-fils fit élever un superbe monument à sa mémoire. Il augmenta l'Hôtel-Dieu de Paris d'une belle salle et d'un grand portique de pierres de taille du côté du petit-pont, à la dextre de laquelle se voit sa statue, à genoux, en habit de cardinal, les mains jointes. Les grands évènements qui arrivèrent pendant son ministère dans l'état & la religion, ont donné lieu au proverbe il a autant d'affaires que le Légat . Extrait des productions d'un procès en 1716, pour la succession de Nantoüillet. On trouve plusieurs quittance de lui, des années 1517, 1518, 1525, 1526 & 1528. Cette dernière est signée : A cardinal de Sens, chancelier & sur le sceau est une fasce accompagnée de trois trèfles, l'écu surmonté d'une croix archiépiscopale. Voyez l'histoire des chanceliers de M du Chesne, & celle des maîtres des requêtes de M Blanchard." http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=antoine&n=du+prat&oc=7 |
| https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k29842p/f6.item.r=SUDRE.texteImage |
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