Degré de confiance à accorder à l'information : 0 Titre : Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - Tome 9 Abréviation : 1301-Mr de Castellas de Rigal Type : Etablissement ou personne dépositaire de l'information : Nom : http://www.geneanet.org/contact_colgnln.php3?source=colgnln450&nom=de%20Rigal
| Numéro d'identification : ? Support des données stockées : Internet Note : http://www.geneanet.org/contact_colgnln.php3?source=colgnln450&nom=de%20Rigal Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle - Tome 9 Gustave Chaix d'Est-Ange Source : Gallica 26 DICTIONNAIRE DES FAMILLES FRANÇAISES de Sournia fut admis en 1761 parmi les pages de la Petite-Ecurie, devint premier page du roi Louis XV et fut enfin admis le 20 mai 1775 aux honneurs de la Cour. Il fut le dernier représentant de son rameau avec sa soeur, la marquise de Pins-Montbrun. Raymond-Arnaud de Castéras, auteur de la seconde branche, fut f père d'Arnaud de Castéras, Sgr de la Graule, qui épousa le 14 juin 1515 j Jeanne de la Forgue. La descendance de celui-ci, fixée au pays de 1 Domezan, ne tarda pas à perdre sa noblesse par dérogeance et fut i pourcetteraison condamnée comme usurpatrice de noblesse le 20 jan- \ vier 1668 par jugement de Pellot, intendant de Bordeaux. A partir de 1 cette époque on perd la trace de cette branche. 1 Esprit de Castéras de Montesquieu et Louis-François de Castéras 1 de Villemartin furent admis dans l'ordre de Malte l'un en 1646, l'autre en 1772. La famille de Castéras de Villemartin et de Sournia a fourni de nombreux officiers, des commandants dc places fortes, un page du Roi, une demoiselle de Saint-Cyr cn 1764 (M110 de Castéras de Montesquieu), etc. Principales alliances : de Gestas, de Castillon, de Montaut-Brassac, d'Hautpoul, de Nigri de la Redorte, du Lac de Boutenac 1618, d'Arragon de Filou 1666, de Dax d'Axat 1689, d'Aimais de Curnieu 1721, d'Espesels de Roquetaillade., de Cardevac d'IIavrincourt 1769, de Polastron-la Hilière 1767, de Bonet de Salelles, de Banyuls de Montferré, d'Uston de Villeréglan 1824, de Chieusse de Combaud 1886, de Séverac 1533, de Narbonne de Loupian 1548, d'Auriol de Miraval 1600, de Montesquieu de Sournia 1582, de Chefdebien d'Armissan 1643, de Pins-Montbrun, etc. Il a existé dans la noblesse d'Auvergne une famille DE CASTELLAS qui revendiquait une origine commune avec la famille de Castéras et qui en portait à peu de chose près les armoiries : écartelé aux 1 et 4 de gueules à une tour d'argent, maçonnée, ouverte el ajourée de sable; aux 2 et 3 d'azur à 1rois maillets d'or. Le chef de cette famille, François de Castellas, Sgr de Servières, en la paroisse de Joursac, dans l'élection de Saint-Flour, fut maintenu dans sa noblesse le 27 décembre 1666 par jugement de M. de Fortia, intendant d'Auvergne, après avoir prouvé sa descendance d'un Bernard de Castellas dont le fils, Pierre, épousa le 15 février 1546 Marie d'Apchier. D'après Saint-Allais ce Bernard de Castellas aurait été fils d'un Arnothon de Castellas qui aurait été lui-même un fils cadet de Pons de Castéras et de Bertrande dc Sauton mentionnés plus haut. M. de Castellas de Rigal prit part cn 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Saint-Flour. La famille de Castellas paraît s'être éteinte vers l'époque de la Révolution. Elle avait fourni des officiers de mérite et plusieurs chanoines comtes de Lyon. Elle s'était alliée aux familles d'Apchier, de Dienne, de Bosredon, de la Fage, etc. On trouvera dans les manuscrits dc Chérin les preuves de noblesse qu'un de ses derniers représentants, Hubert de Castellas, né en 1772 au diocèse de Limoges, fit en 1786 pour obtenirlê'grade de sous-lieutenant. C'est peut-être aussi de la famille de Castéras que descendait une famille DE CASTRAS DE SAINT-BLANQUART, originaire du Languedoc, qui, sous Louis XIV, était fixée en Bretagne. Cette famille portait pour armes : d'azur à une tour dargent. Son chef, René Castras de Saint-Blanquart, demeurant à Saint-Brieuc, ne put faire reconnaître sa noblesse lors de la grande recherche commencée en 1666 et fut condamné par arrêt du 28 août 1670 à payer comme usurpateur une amende de 400 livres.
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